Retrouvailles [PV Aoi]

Uruha venait tout juste d'arriver au Velvet.
Déclinant son nom à l'accueil, il avait bénéficié d'une ristourne lorsque l'hôte de la réception avait comprit qu'il était le frère d'un des employés.
Tant mieux... Il n'avait que trop peu d'argent...
Mais le besoin de revoir Aoi avait été plus fort que le reste. Il avait réservé pour une seule nuit, espérant qu'Aoi le logerait ensuite...
S'appuyant sur les indications qu'on lui avait données à l'accueil, Uruha commença donc à chercher l'appartement de son frère. Après avoir tourné une dizaine de minutes, il finit par le trouver et, un grand sourire aux lèvres, frappa à la porte.

Aoi avait passé une nuit assez courte, il avait fit enfin très tôt genre 7 heure du mat...
Alors quand il entendit son réveil, il l'aurait démolie dans le mur. Mais il devait rester calme.
Il se dirigea vers la salle de bain avant d'entendre quelqu'un frapper à la porte.
Il l'aurait tué...
Il poussa un profond soupir et alla ouvrir avec sur lui un pantalon mis à la va vite.
Il resta figer un instant en reconnaissant Uruha.
Aoi se jeta dans ses bras et le serra le plus fort possible.

"Tu m'as trop manqué ! Si tu savais ! "

Uruha éclata de rire en serrant fort son frère dans ses bras.

"Tu m'as énormément manqué aussi..."

Sans bouger, Uruha nicha son visage dans le cou d'Aoi. Enfin il le retrouvait...
Ca lui faisait tellement plaisir !
Respirant son odeur qui lui avait tant manquée, Uruha finit par se reculer légèrement.

"Je peux entrer ?"

Aoi resserra encore plus sont étreinte fermant les yeux respirant à plein poumons son parfum.
Finalement Uruha se décala et lui demanda :

"Je peux entrer ?"

Le brun se décala un peu plus et entraîna Uruha à l'intérieur.

"Mais oui bien sûr ! "

Le plus vieux le fit asseoir sur le canapé et le détailla avant de passer une main sur sa joue.
Il lui reprit la main et le serra encore dans ses bras.

"Tu m'a trop manqué... vraiment..."

"Tu m'a trop manqué... vraiment..."

"Toi aussi, si tu savais..."

Il le serra dans ses bras également, profitant enfin de ce contact.
Il avait bien fait de venir. Il ne regrettait rien..
Par dessus l'épaule d'Aoi, Uruha regarda un peu l'appartement.

"T'as l'air bien ici... C'est tranquille comme appart..."

Aoi caressa les cheveux d'Uruha soupirant en sentant son contact autour de lui.

"T'as l'air bien ici... C'est tranquille comme appart..."

Aoi ne se décala pas et répondit doucement :

"Ouais... J'ai tout ce dont j'ai besoin mais tu n'étais pas là... ça me semblait vite..."

Le brun resserra encore son étreinte.
Finalement il posa ses lèvres sur son cou et demanda :

"Et toi ? ça va ? "

Uruha sourit à la réponse d'Aoi. Ca lui faisait plaisir de voir qu'il semblait aussi indispensable à sa vie que l'inverse...
Un soupir s'échappa de ses lèvres lorsqu'il sentit celles d'Aoi dans son cou.

"Et toi ? ça va ? "

"Maintenant ça va, je suis avec toi... A la maison, les parents font chier. Ils me disent sans cesse que j'ai raté ma vie et que je ne dois pas devenir comme toi et reprendre mes études... Ils n'approuvent vraiment pas ton choix de vie..."

Resserrant son étreinte sur Aoi, Uruha laissa ses doigts courir doucement dans son dos, glissant sur sa peau nue. Il voulait retrouver ce contact qui lui avait tant manqué...

"J'suis tellement mieux avec toi..."

Aoi eut un sourire amer.
C'est vrai que ses parents n'ont jamais approuvé tout ça.
Le brun passa toujours ses mains sur Uruha descendant doucement avant passer doucement ses doigts sous son haut.
ça lui avait manqué le contact de sa peau sous ses doigts.
Ils étaient décidément trop fusionnels mais ils étaient heureux comme ça.

"Les parents n'ont jamais compris les coups ça me faisait chier... J'aime pas rester assis à attendre le déluge... Et tu ne les as pas écouté non plus... C'est bien... Garde tes idées... Je t'aime tant Uruha..."

Le brun décala le visage d'Uruha et plongea ses yeux dans les siens.

"J'suis tellement mieux avec toi..."

"Je me sens moi aussi mieux avec toi qu'avec eux..."

Le plus vieux colla son front à celui de son vis à vis profitant de lui.
Il se sentait enfin bien réellement...

"Les parents n'ont jamais compris les coups ça me faisait chier... J'aime pas rester assis à attendre le déluge... Et tu ne les as pas écouté non plus... C'est bien... Garde tes idées... Je t'aime tant Uruha..."

"Moi aussi... Et jamais je les écouterais... J'aime pas leur façon de voir les choses... Ils me considèrent comme une pute de toute façon..."

Souriant lorsqu'Aoi colla son front au sien, Uruha vint doucement poser ses lèvres sur les siennes.
C'était certes une relation un peu étrange qu'ils avaient mais... Ils avaient toujours fonctionné ainsi, beaucoup plus fusionnels que ne doivent l'être deux frères en temps normal...

Aoi le rapprocha encore de lui quand le rouquin vint l'embrasser. Il prolongea le contact l’approfondissant un peu aussi.
Le brun garda son visage très proche du sien et murmura :

"Ouais je sais... Tout ça parce que tu couches avec ceux qui te plaisent sans t'attacher... pourtant on fonctionne quasiment pareil pour ça... Je couche avec ceux qui plaisent la différence est que je veux savoir qui pose les doigts sur moi... enfin arrêtons de parler d'eux.."

Le brun murmura presque contre les lèvres de son frère :

"Jamais je ne te verrais comme ça... Tu es la personne que j'aime le plus au monde... Et le reste ne compte pas surtout pas eux... "

Il revint l'embrasser tendrement le serrant encore plus contre lui. Il le rapprocha encore et toujours plus près de lui comme si cette distance n'avait qu'accentué ses sentiments pour lui.

"Plus jamais je ne m'éloignerais de toi..."

"Jamais je ne te verrais comme ça... Tu es la personne que j'aime le plus au monde... Et le reste ne compte pas surtout pas eux... "

"C'est réciproque... Merci..."

A nouveau il l'embrassa et à son tour, Uruha approfondit le contact, serrant davantage son frère contre lui.
Il avait l'impression d'avoir retrouvé une moitié de son âme...

"Plus jamais je ne m'éloignerais de toi..."

"Je veux rester avec toi..."

Uruha scella encore leur lèvre, mettant plus de passion dans le baiser cette fois

Aoi lui sourit avant qu'Uruha ne vienne sceller à nouveau leur lèvres.
Le brun colla son frère à lui encore plus et continua de l'embrasser lui rendant sa passion gardant les yeux clos.
Oh que c'était bon d'enfin le revoir et de l'avoir auprès de lui.
Aoi finit par se décaler et murmura :

"Tu veux venir vivre ici ? "

Il savait qu'Uruha n'avait pas beaucoup d'argent et la pensée de le voir à nouveau partir lui faisait peur.
Il ne voulait plus le voir partir ou l'inverse.
Et si il rencontrait quelqu'un ? Ben il en rencontrerait pas donc la question ne se posait et si son avis était faux il devrait accepter Uruha car si il devait choisir il choisirait son frère c'était certain.

"Tu veux venir vivre ici ? "

Uruha resta bouche bée à cette proposition.

"Tu... T'es sérieux ?"

Rien n'aurait pu faire plus plaisir à Uruha que ça... Il ne savait quoi dire et à part se jeter au cou de son frère, le remerciant encore et encore.
Enfin il allait quitter la maison familiale où son père prenait tant de plaisir à le critiquer et à l'humilier... Où sa mère passait son temps à lui rappeler à quel point il était minable.
Il allait retrouver son frère... Enfin...

Aoi sourit en voyant la réaction d'Uruha.

"Bien sûr que je sus sérieux. Viens vivre ici..."

Son frère ne cessa de le remercier ce que le plus vieux trouva touchant.
Aoi ne pouvait pas le laisser là bas.

"Je ne peux pas te laisser... Tu es ma famille mon chez moi..."

ça pouvait paraître bête mais là Aoi se sentait libérer d'un grand poids...
Le brun revint embrasser doucement son frère.
Cette fois ils resteraient ensemble.

"Je ne peux pas te laisser... Tu es ma famille mon chez moi..."

"Tu peux pas savoir à quel point ça me fait plaisir..."

Enlaçant son frère, il répondit avec ferveur à son baiser, l'approfondissant sans attendre, venant enrouler avec délice sa langue autour de celle d'Aoi.
Enfin, la vie lui paraissait heureuse... Il prendrait un plaisir dingue à retourner chez ses parents pour prendre ses affaires et repartir en leur disant un "adieu" clair et net...
Ils l'avaient cherché... Maintenant Uruha pouvait vivre...

Uruha vint répondre à son baiser avec ferveur ce qui plaisait énormément au barman.
Le rouquin semblait réfléchir...
Aoi n'avait pas de mal à savoir à quoi surement à son départ.

"On va enfin pouvoir être tranquille surtout toi... Moi je les écoutais pas... je te dois tant petit frère..."


Aoi détailla encore son visage.
Il l'avait vu grandir il avait tout découvert ensemble... même le plaisir de la chaire... Enfin pour Aoi en tout... Il n'avait jamais chercher à savoir pour Uruha trouvait ça fort déplacé.
Le brun finit par murmurer :

"ça fait tellement longtemps qu'on a pas dormis ensemble... Ou juste manger... Ou encore regarder un film dans tes bras..."

"On va enfin pouvoir être tranquille surtout toi... Moi je les écoutais pas... je te dois tant petit frère..."

"Je te dois tout autant... Tu m'as tout apprit..."

Lui aussi avait tout découvert à ses côtés. Tout de A à Z, il lui devait tout.
Se blottissant tout contre le torse d'Aoi, Uruha poussa un profond soupire de bien être.

"ça fait tellement longtemps qu'on a pas dormis ensemble... Ou juste manger... Ou encore regarder un film dans tes bras..."

"J'ai tellement hâte... Tu m'as tellement manqué ! Je suis tellement bien là.."

Prenant ses mains dans les siennes, il les serra, les caressant doucement.

Aoi laissa Uruha se blottir contre lui et serrer ses mains.

"J'en doute pas un instant..."

Le plus finit par revenir chercher ses lèvres et s'allongea sur le canapé plaçant Uruha à califourchon sur lui.
Il caressa encore son visage s’attardant dans ses cheveux et allant dans son dos le massant un peu.
Il pouvait profiter de lui tranquillement sans devoir guetter que les parents ne les voit pour après les engueuler.
Aoi savait aussi que maintenant que Uruha était là il se sentirait mieux... Mais vraiment.

"Uruha... Je suis si heureux de vivre avec toi..."

Uruha sourit lorsqu'Aoi l'allongea avant de s'installer sur son bassin.
En effet, quand ils étaient chez eux, ils devaient sans cesse se cacher... Leurs parents les trouvaient trop proches, ils trouvaient leur relation malsaine.
Enfin ils allaient pouvoir vivre comme ils l'entendaient...

"Uruha... Je suis si heureux de vivre avec toi..."

"Moi aussi... C'est un véritable bonheur..."

Uruha l'attira à lui pour l'embrasser encore.
Ses lèvres lui avaient manquées, il ne s'en lassait plus...

Aoi ne quittait plus les lèvres d'Uruha, il se sentait libre enfin....
Le brun passa finalement ses doigts sur le ventre de son frère le parcourant doucement.
Tout lui avait manqué en lui. Il voulait à nouveau le ressentir près de lui reprendre là où ils s'étaient arrêtés.
Aoi se sentait bien là et il savait que ce moment dériverait...
Le barman murmura finalement :

"Tu vas dire que je ne suis qu'un pervers mais... ton corps aussi m'as manqué... quasiment autant que ta présence."

Uruha frissonna en sentant les doigts d'Aoi sur son ventre.

"Tu vas dire que je ne suis qu'un pervers mais... ton corps aussi m'as manqué... quasiment autant que ta présence."

Uruha rit légèrement, caressant la joue de son frère.

"Je te rassure, c'est réciproque... Tout en toi m'a manqué, et ton corps ne fait pas exception..."

Il fallait dire que malgré les amants qu'Uruha collectionnait, Aoi avait toujours été de loin son meilleur amant.
Celui qui lui faisait ressentir le plus de choses, qui lui donnait le plus de plaisir.

Le brun se mordit la lèvre.
Il se sentait déjà partir encore plus.
Il avait envie de se sentir encore plus proche.
Il avait l'impression qu'il était encore loin de lui.

"A peine tu arrives que j'ai déjà envie de te faire l'amour tu m'as manqué"

Aoi vint embrasser son frère sur les lèvres allant dans son cou.

"A peine tu arrives que j'ai déjà envie de te faire l'amour tu m'as manqué"

Uruha sourit à ces mots.
Lui aussi en avait envie... Son frère lui avait toujours fait un effet fou...
Gémissant doucement en sentant ses lèvres dans son cou, Uruha ferma les yeux avant de murmurer :

"J'en ai envie aussi..."

Enfin ils allaient pouvoir faire ça sans craindre un regard sur eux...

Après avoir eut l'accord d'Uruha, le brun reprit ses baisers brûlant l'embrassant avec encore plus de fièvre. Il gémissait déjà son nom alors qu'il l'avait à peine touché.
Il passa ses mains sous le haut de son frère et alla attaquer ses tétons jouant avec tout en revenant l'embrasser avec plus de passion.
Aoi se frotta contre lui et finit par virer le le haut d'Uruha et commença à le dévorer par de brûlant baiser sur cette peau blanche.

"Uruha..."

Il avait juste envie de le dévorer la distance avait intensifier son envie avec le temps.

Uruha gémit lorsque son frère passa ses mains sous son haut, venant jouer avec ses tétons, tout en l'embrassant passionnément.
Inversant leurs positions, Uruha fit en sorte de se retrouver sous Aoi, enlaçant sa nuque, sans lâcher ses lèvres.
Uruha gémit plus fort lorsqu'Aoi se frotta à lui, lui souriant lorsqu'il lui enleva son haut.
Le rouquin murmura le nom de son frère lorsqu'il entreprit de parsemer sa peau de baisers. Il n'avait jamais été aussi passionné qu'aujourd'hui, ça ne faisait qu'attiser l'excitation d'Uruha.
Son frère murmura son nom aussi, l'envie d'Uruha augmentant encore.
Passant ses mains dans son dos, il caressa tendrement sa peau, glissant sur ses fesses, passant dans son pantalon pour masser doucement son postérieur ferme, impatient que les choses sérieuses commencent.